11 July , 2018
Les habitudes en ligne, le comportement sur les appareils portables et l’utilisation des cartes de débit peuvent nous rendre plus susceptibles d’être la victime de vol d’identité. Et pour certaines personnes, le risque de vol d’identité est basé sur leur travail et leur lieu de domicile.
Le vol d’identité équivaut au vol ou à l’achat des données personnelles identifiantes d’un individu, puis à leur utilisation en vue de gains financiers par des criminels.
Plus de la moitié des fuites de données dans le monde était liée au vol d’identité en 2014, selon un article du site nasdaq.com.
Le partage d’informations personnelles sur des sites comme Facebook et LinkedIn est risqué, car les voleurs d’informations utilisent ces sites pour recueillir des informations personnelles. Ensuite, ils s’en servent pour soumettre une demande d’emprunt, par exemple, ou pour cibler des individus avec des arnaques de type « phishing ».
Les utilisateurs de cartes de débit ou de crédit sont particulièrement vulnérables lorsque les pirates accèdent aux données de transactions électroniques de détaillants. Le rapport d’usurpation d’identité établi par Javelin montre que 7,2 millions de détenteurs de cartes ont été victimes en 2014.
Dans un système de classification de groupes démographiques ciblés par les fraudeurs, Experian a identifié le segment des personnes financièrement riches comme le plus à risque pour le vol d’identité. Emprunts, montants d’épargne et cartes offrent tous des gains financiers rapides aux voleurs.
Le système Experian a démontré que les personnes vivant dans des habitations collectives densément peuplées dotées de boîtes aux lettres électroniques partagées ou à distance et de services à usage collectif étaient également des cibles. Les comptes courants et les déclarations de préjudice frauduleuses sont vulnérables dans ces cas de figure.
Les informations sanitaires protégées possèdent la plus grande valeur sur le marché noir. En 2014, ce secteur était responsable du plus grand nombre (42,5 %) de piratages au total, selon un récit de Forbes.
Par rapport au grand public, les utilisateurs de smartphone ont un tiers de risque en plus d’être les victimes d’un vol d’identité, affirme un cadre du secteur dans un article du site bankrate.com. Les appareils mobiles ne sont pas toujours protégés convenablement mais utilisés pour se connecter à des comptes bancaires, des réseaux de sociétés et d’autres lieux hébergeant des informations confidentielles.
Des fraudeurs à l’intérieur de l’entreprise rôdent-ils pour repérer l’occasion de voler des informations dans votre bureau ?